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Documents juridiques et immobiliers

Avenant au compromis de vente pendant le confinement

Validité d'un compromis de vente pendant le confinement

Quid de la validité d'un compromis de vente pendant cette période compliquée ?

Au moment de la signature du compromis de vente, le vendeur et l’acheteur se sont engagés mutuellement à vendre pour l’un, à acheter pour l’autre. Le compromis de vente comporte, entre autre, une clause de durée de validité du compromis.
Est-ce que cette durée peut être prolongée ?
Si oui, comment faire ?

Autant de questions ! Voici quelques éléments de réponses !

 

Que dire aux vendeurs et acheteurs ?

En principe, si la durée de validité du compromis est atteinte, le contrat est caduc, c’est-à-dire que les conditions ne tiennent plus. Par conséquent, l’acheteur peut perdre ce qu’il a versé et le vendeur peut remettre sur le marché son bien à vendre.
Il est donc important de vérifier la date indiquée sur le compromis. De manière générale, les délais sont compris entre 3 et 4 mois. Dans un cadre normal, si toutes les conditions prévues sont réunies, dans ces conditions, le notaire convoque les parties pour la signature de l’acte authentique et définitif.
De la même manière, si l’ensemble des conditions sont réunies et si les parties en conviennent, la signature de l’acte authentique peut intervenir avant la date qui a été fixée. Cette date n’est qu’une date butoir et maximale.

 

Que faire durant cette période de confinement qui ralentit l’ensemble des actions ?

Il est tout à fait possible de prolonger la durée de validité du compromis de vente. Cette prolongation doit être acceptée par l’ensemble des parties. En cas de confinement, c’est plus simple aussi, chacune des parties a intérêt à la prolongation pour permettre la réalisation de l’ensemble des formalités et conditions suspensives.
L’avenant peut être rédigé par le notaire ou par l’agent immobilier, notamment grâce à l’avenant au compromis de vente. Cet avenant peut porter sur plusieurs dispositions qui peuvent être substantielles ou non. En fonction de cet aléa, il est nécessaire de prévoir un nouveau délai de rétractation pour l’acquéreur afin que ces droits soient respectés.

Le délai de signature peut également être modifié si les conditions ne sont pas réunies pour le faire, c’est notamment le cas en période de pandémie, si les personnes doivent se déplacer.

 

Comment « casser » le compromis de vente ?

Avant la date de validité fixée par le compromis, le compromis peut être annulé si l’acquéreur exerce son droit de rétractation dans les 10 jours qui lui sont impartis. S’il exerce ce droit, le contrat devient caduc, il n’existe plus, chacune des parties reprend sa liberté, le vendeur celle de proposer à un autre acheteur son bien. L’agent immobilier dans ces conditions, peut reprendre les visites.

Le compromis de vente peut également être annulé avant la fin du délai maximal si l’une des clauses suspensives prévues au contrat n’est pas réalisée dans les délais fixés par le compromis. Par exemple, l’acquéreur n’obtient pas les réponses concernant le financement, ou bien la vente du logement de l’acquéreur pose problème et a posé comme condition suspensive à l’achat. Les aléas peuvent également être lié à une clause de préemption. Dans ces conditions, la somme versée par l’acquéreur est restituée intégralement, sans pénalités ni frais d’aucune sorte. C’est le même cas quand l’acheteur se rétracte dans les 10 jours.